Contexte de la création de l’UPR en 2020
L’expérience du confinement de la moitié de l’humanité dû à une pandémie virale a provoqué l’arrêt brutal de nos fonctionnements sociaux et économiques ; un large mouvement social et des voix toujours plus nombreuses s’élèvent pour proposer une réflexion collective sur « le jour d’après » la sortie du confinement.
Cette crise s’ajoute à d’autres crises qui ont montré les limites et excès du modèle économique dominant dans le monde (néolibéral).
Chacun s’accorde à reconnaître qu’un « développement infini dans un monde fini », n’est pas soutenable. Nombre de nos concitoyens et d’organisations alertent sur les risques que font peser sur l’humanité, une utilisation prédatrice des ressources de la biosphère et de ses écosystèmes. Les scientifiques comme ceux du GIEC et de l’IPBES ont ouvert leurs travaux, les ont rendus accessibles au plus grand nombre et diffusent leurs préconisations.
En réponse, des ONG, des mouvements citoyens et des associations toujours plus nombreux, investissent l’espace public pour des marches et des manifestations particulièrement bien relayées par les jeunes générations, et les autres, à l’échelon planétaire.
Nombreux sont ceux qui, au-delà des alertes régulièrement lancées et relayées dans les médias, sur le réchauffement climatique, les effondrements de la biodiversité, etc. proposent des choix de vies respectueux de l’environnement ; un certain nombre sont investis dans des actions individuelles ou collectives qui mettent en actes ces changements1.
Les besoins exprimés par l’ensemble du corps social nécessitent des réponses politiques et opérationnelles qui impliquent nécessairement le secteur public.
Galilée.sp dont la mission est de donner des pistes pour « réformer » le service public et le mettre au cœur des innovations, crée une nouvelle UPR pour contribuer à la refonte/reformation du service public du « jour d’après » et pour contribuer à l’élaboration des lois et politiques publiques adaptées pour propulser les transitions nécessaires.
1 Le « Réseau des villes en transition » créé en 2006 à Totnes en Angleterre, les micro-fermes du Bec-Hellouin dans l’Eure, l’agroforesterie, etc. sont des exemples emblématiques du foisonnement des initiatives.
Objectifs
Il s’agit, dans un cadre républicain et démocratique, d’imaginer et de proposer un « autre monde » respectueux de l’environnement, plus à l’écoute des plus fragiles et relocalisant ses activités productrices.
L’UPR s’attachera à partager les connaissances validées par les scientifiques, éclairer les débats, accompagner les transitions en les faisant connaître.
Il deviendra ressource pour ceux qui souhaitent comprendre les mutations sociétales qui foisonnent hors des circuits officiels.
Voie d’action
Animations et transmission lors de colloques, de petits-déjeuners, de conférences publiques et d’interviews. Contributions sous forme d’articles et d’ouvrages.
Membres fondateurs
- Alain Arnaud
- Evelyne Cohen-Lemoine
- Gilbert Deleuil
- Christine Delfour
- Valérie Gervais
- Catherine Gras
- Thierry Hurtes
- Elisabeth Javelaud
- Paul-Hubert des Mesnards
- Anne-Marie Perret
- Présidente de l’UPR : Élisabeth JAVELAUD
- Rapporteure générale : Valérie GERVAIS