Pour la visio-conférence du 31 mai prochain, Galilée.sp accueillera Jean-William WALLET, professeur émérite de psychologie clinique interculturelle à l’Université Jules Verne d’Amiens, ancien Expert près la Cour d’Appel d’Amiens.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et thèses, notamment :
· « Contribution à l’étude de la socialisation : modes et vécus socialisateurs de deux groupes de jeunes en Algérie et en France » (thèse, 1992)
· Les perspectives des jeunes issus de l’immigration maghrébine (Villes plurielles, Ed. de l’Harmattan, 1997)
Il intervient dans le cadre de colloques et de rencontres :
· A l’université populaire de Picardie (Amiens) sur le thème » La radicalisation, une réponse à un vécu de frustration ? » (septembre 2018, vidéo disponible en suivant le lien https://www.youtube.com/watch?v=i5JFoCKMv0g)
· Lors du colloque des 13 et 14 février 2020 à l’auditorium de la Cité des sciences et de l’industrie pour l’association Migrations santé France https://www.youtube.com/watch?v=NMs2ii7R668
Le 31 mai, Jean-William Wallet interviendra sur le thème suivant :
« Approche psycho anthropologique et culturelle des formes de radicalité de pensée. Pour une éducation citoyenne humaniste orientée ».
Il apportera les éclairages nécessaires sur ce qu’est la psychologie clinique interculturelle, la radicalité de pensée, sur ce que recouvre le concept d’éducation citoyenne humaniste orientée.
Quelques « points de repères »…
La psychologie clinique interculturelle[1]
« La psychologie clinique interculturelle est une approche qui se propose d’induire une réflexion autour de la question de la prise en compte de la dimension culturelle dans l’évaluation et l’intervention en psychologie clinique. Elle se centre sur les effets psychologiques de la migration et la construction de l’interculturalité. Elle étudie des phénomènes qui se situent à différents niveaux ».
La radicalité processus archaïque par l’éducation[2]
« La radicalité caractérise le mode de pensée du petit enfant ; sa socialité est binaire, elle est, dès le départ tributaire du vécu de ses modes éducatifs précoces de désignation, de dénomination, de déixis spatiotemporelle et de déixis interpersonnelle (cf. Bruner): d’oppositions Bien/Mal, Bon/Mauvais, Beau/Laid, Grand/Petit…) avant de s’ouvrir ou non à la sociabilité (désir de partage, de coopération), à la socialisation (conscience et respect du sens de la règle et la loi communes) qui peut culminer avec la personnalisation et l’accès citoyen ou non aux grands valeurs humanistes universelles. La radicalisation dans ses différentes formes, apparaît alors d’abord comme un avatar éducatif. L’intervention proposée, sur la base d’exemples cliniques, tente d’en faire comprendre le processus et de montrer comment une éducation orientée du locus de contrôle peut parvenir à une estime de soi sociable équilibrée en cultivant les facultés d’empathie, de sublimation, de décentration intellectuelle… qui favorisent l’accès à la résilience ».
[1] D’après site de l’université de Genève / Unité de psychologie clinique interculturelle et interpersonnelle. L’article complet peut être consulté en suivant le lien : https://www.unige.ch/fapse/recherche/psycho/clinique/upcii/.
[2] D’après https://migrationsante.org/2018/06/la-radicalite-processus-archaique-par-leducation/