pour la présentation du livre du CIRIEC-France
« Numérique, action publique et démocratie »
Le numérique a bouleversé – et continue de bouleverser – tous les aspects de nos vies d’hommes et de femmes du troisième millénaire : relations sociales, économiques, politiques, géopolitiques…
Aujourd’hui, le rééquilibrage des rapports de force entre l’Etat (les Etats), les entreprises et la société civile passe par le recours à la technoloqie numérique.
La diplomatie numérique se déploie désormais aux côtés de la diplomatie « classique ».
En 2018, Henri Verdier, ancien élève de Normale sup’, titulaire d’une licence en philosophie, d’un magistère en biologie et d’un diplôme d’études approfondies en sociologie est nommé Ambassadeur pour le numérique pour la France.
Le numérique est l’une des priorités inscrites d’ores et déjà au programme de la présidence française de l’Union européenne de janvier à juin 2022 : il s’agira selon les propos d’Henri Verdier de « faire place à la diplomatie numérique dans la mécanique européenne » travaillant sur la cybersécurité, les communs, « le gouvernement ouvert », les licornes … en cherchant des voies propres à notre continent «ni Silicon Valley, ni stato-centré ».
Le rendez-vous du mardi 8 juin prochain de 9h à 10h30 pour la visio-conférence « Zoom » de Galilée.sp sera l’occasion pour Henri Verdier de présenter le livre du Ciriec- France » Numérique, action publique et démocratie « , ouvrage collectif sous la direction de Philippe Bance et Jacques Fournier, paru aux Presses universitaires de Rouen et du Havre en avril dernier.
Henri Verdier, est notamment l’un des co-rédacteurs d’un chapitre de l’ouvrage qui porte sur « Le numérique et l’innovation démocratique : pour une décision et une action publiques plus transparentes et collaboratives ».
En 2014, pour mémoire, voici ce que le site internet du gouvernement français indiquait à propos du numérique et de son développement :
» Le numérique libère l’innovation, devenant ainsi un important vecteur de croissance dans une économie en crise. Contrairement à d’autres industries, il ne nécessite pas d’investissements lourds et un simple ordinateur grand public suffit, dans de nombreux cas, à développer un service nouveau, qui pourra ensuite évoluer de façon souple et passer à l’échelle sans difficulté « .
La dimension diplomatique du numérique était encore à venir…